• Un aspect des DRM est souvent peu abordé. Le débat se situe souvent au niveau du piratage et du P2P mais rarement sur les effets à plus ou moins long terme dans notre vie quotidienne.
    Je pense que cette attitude est voulu afin de masquer les véritables buts de ces DRM qui sont :

    • la relance de la consommation des appareils et supports multimédias dans les 5 prochaines années
    • un verrouillage total de la culture

    Ainsi, peu de personnes ont saisi l'enjeux des DRM et de leurs utilisations au lendemain du 15 mars 2006.

    La petite vidéo de Tristan Nitot illustrera parfaitement mon propos : http://lestelechargements.fr/temoignages/nitot-copy-control/

    Au lendemain du vote de la loi, la majorité des lecteurs CD, platines DVD, autoradios, lecteur MP3... seront doté du support de ces fameux DRM. Il ne faut pas se leurrer, tout est en place depuis longtemps, il ne manque plus que la législation qui va avec. Dans un futur très proche (probablement à la date d'entrée en vigueur de la loi, peut-être même avant), les métériels multimédias vendus ne pourront lire QUE des supports protégés par DRM. Les supports non protégés par DRM seront ainsi incappable de lire votre collection de "vieux" CD achetés ces dix dernières années. Finalement, vous allez regretter d'avoir jeté votre vieille platine, pourtant pas si mal que ça !!!!

    Je ne crois pas que cette perspective soit surréaliste ou paranoïaque. Il s'agit de la simple évolution des choses (ou plutôt devrais-je dire de la "non évolution" des lobbies liées au multimédia et à la culture).

    Rappelez-vous, avant le CD il y avait les Vinyls. Peu résistant aux rayures, au café ou à la chaleur, il était courant de racheter régulièrement un disque abîmé lors d'une soirée. L'avènement du CD, avec ces 10 ou 20 années de durée de vie a complètement sapé cette consommation régulière.
    L'industrie du disque ne pouvait évidemment pas en rester là, et elle vient aujourd'hui de trouver un moyen de toucher le jackpot, à grand coup de corruption et de lobbying.

    Bien sûr cela se fait au détriment du libre accès à la culture et nous nous approchons d'un contrôle total de ce que nous pourrons lire, écouter et même penser !

    Je me souviens avoir été marqué par une "fiction" écrite en l'an 2000, affreusement d'actualité.
    Celle-ci est une lettre écrite en 2020 et anticipe de façon très réaliste ce qui nous attends.
    Je vous la laisse découvrir ici : http://www.uzine.net/article138.html

    Nous allons vers un drôle de futur, et il serait peut-être temps que nous, Citoyens, cessions de nous laisser manipuler par ceux qui nourrissent plus leurs intérêts personnels que l'intérêt des générations futures.

    Tiré du site Cliquez pour entrer sur Onnouscachetout.com


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  • Le mythe de l'anonymat sur Internet
    Etre anonyme sur Internet est un voeu pieux: cet anonymat nexiste pas pour le commun des internautes, et nest que partiellement accessible pour une minorité dinternautes.


    La dernière loi française passée inaperçue contre le terrorisme instaure une obligation de conservation des données à caractère personnel pendant un an pour toute entreprise ou particulier qui laisse à disposition dautrui une connection Internet payante ou non; les cybercafés mais aussi les groupements collectifs Wifi par exemple sont donc aussi concernés par cette mesure.

    Cest à dire que sous couvert dune lutte contre dhypothétiques terroristes férus de nouvelles technologies, on va tout simplement pouvoir fouiller dans votre navigation sur Internet et mettre en relation nominativement ce que vous avez fait, quand, comment et éventuellement, pourquoi.

    Comme dhabitude, cette loi "made in Sarkozy" a été passée en urgence parlementaire, décidément assez utilisée ces derniers temps, et sans aucune concertation daucune sorte.

    Or, quen est-t-il actuellement de ce fameux anonymat sur Internet?

    Il convient de remettre en place certaines idées reçues qui consistent à poser des véritables escroqueries intellectuelles comme des vérités absolues: celle, en particulier, du mythe de lanonymat protecteur sur Internet.

    On est en effet beaucoup moins anonyme sur la toile que dans la vie physique de tous les jours. Lanonymat sur Internet nexiste pas pour 99% des internautes français.

    Un internaute lambda souscrit un abonnement à Internet auprès de son fournisseur daccès français qui lui attribue des données de connexion (ligne téléphonique forcément nominative, login/password avec numéro daccès ...) qui sont complètement liées à son identité: RIB, carte bleue, contrats pour les CGV - conditions générales de vente - imposent de fait une absence danonymat.

    Ensuite, au moment de la connection, les serveurs du FAI attribueront une adresse IP à ce compte: là encore, ladresse IP devient la carte didentité de lutilisateur sur lensemble des sites quil visitera ensuite, où de nombreux logs seront conservés, pour des besoins statistiques par exemple.

    Une adresse IP se compose dune suite de 4 nombres définissant à la fois le FAI et lorigine géographique de la connection. Elle sert à localiser votre ordinateur sur le réseau mondial. Chaque FAI - fournisseur daccés à Internet - se voit attribuer des plages dIP et les distribue ensuite à ses clients.

    Mon adresse IP en ce moment est par exemple 82.241.xx.xx et une simple commande permet de donner un nom à cette IP, à savoir originegeo-3-82-241-xx-xx.fbx.proxad.net (les xx sont des nombres de 0 à 255.)

    Il convient simplement de savoir lire pour comprendre que je suis chez Free et surf à partir de originegeo avec une IP fixe que je viens de vous donner partiellement. LIP fixe nest pas obligatoire, mais de plus en plus courante avec les connexions haut débit (ADSL ou câble). LIP variable est tout aussi corrélée avec votre identité, mais de manière temporaire lors de votre connexion.

    En postant cet article sur AgoraVox, je viens de signer numériquement dune manière beaucoup plus forte que lorsque jachète une baguette à la boulangerie du coin, où la dame a peu de chances de savoir qui je suis, sauf si elle me le demande, donc si je décide de lui donner ou non mon identité.

    Avant la loi contre le terrorisme, un juge pouvait tout à fait demander à un FAI de lier cette IP à mon nom et à mon adresse, ce que le FAI pouvait faire sans aucun problème, vu que ces données sont intrinsèquement liées à ma connexion Internet elle-même.

    Vous voyez donc bien quon na guère besoin de rajouter une couche législative à une surveillance qui existe techniquement de fait.

    Certains vous diront quil est possible de surfer anonymement avec des proxy. Là encore, ce surf anonyme est plus une illusion quune vérité technique. Un proxy nest quune machine qui surfe à votre place.

    Vous contactez la machine qui va aller chercher à votre place une copie du site que vous voulez visiter et va vous le restituer. En dautres termes, il existe un intermédiaire entre vous, avec votre navigateur, et le site Web que vous visitez. Le site que vous visitez ne voit donc en théorie que la machine et son adresse IP à elle.

    Cet intermédiaire peut modifier ou masquer votre identité numérique, à savoir votre IP, mais la plupart des proxy sont dits transparents, cest-à-dire quavec une ligne de programmation en plus sur le site distant, on peut voir votre adresse IP réelle et beaucoup dautres choses.

    Je vous conseille de cliquer sur ce site russe ou sur celui de la CNIL en France pour vous rendre compte du détail des informations que peut donner ce genre de tests, en particulier en utilisant des proxys derrière lesquels on se croit invulnérable.

    Il existe bien entendu des proxys anonymes qui vont jouer le rôle de masque quon leur prête et nenvoient rien comme donnée confidentielle au site distant, mais là encore il est toujours possible de remonter à la machine qui a effectué cette opération.

    La meilleure manière dutiliser un proxy anonyme est den installer unavec un serveur Linux, Squid (un proxy gratuit, puissant et stable) et Webmin (une interface graphique gratuite plug and play de gestion de serveur)... Vous avez votre proxy anonyme sur votre serveur personnel en 15 minutes chrono, sans aucune connaissance réseau, mais aprés?

    Rappelez-vous que lIP vue sera celle de cette machine qui a besoin dune connection Internet pour pouvoir fonctionner. Si vous lhébergez chez vous, cela revient au même quauparavant. Si vous prenez un hébergeur, il aura lui aussi vos coordonnées, au moins bancaires, et de toutes maniéres, aura lui aussi une connection Internet louée à des distributeurs bien identifés.

    Vous pouvez chaîner des proxys, cest-à-dire multiplier le nombre dintermédiaires, mais là encore, la pelote de laine est remontable et si vous navez de vraies connaissances réseaux, cette fois-ci vous serez démasqués à coup sûr. Je ne parle pas des autres indications que vous pourriez laisser sur votre parcours numérique, qui ne sont pas strictement liées à lIP (cookie, mot de passe donné, recoupement ...)

    Quand vous vous promenez dans la rue, le policier du coin qui passe à côté de vous ne connaît pas votre identité, sauf sil vous la demande. Sur Internet, dès que vous surfez, votre identité est affichée en permanence, et visible par tous ceux qui veulent la voir.

    En guise de comparaison, cest comme si vous sortiez dans la rue avec une grosse pancarte sur le dos où étaient marqués votre nom, votre adresse et votre numéro de téléphone.

    La loi contre le terrorisme vous oblige en plus à stocker ces pancartes dans le commissariat du coin, et oblige aussi les agents de la circulation que sont les FAI à noter scrupuleusement toutes les rues où vous vous rendez, le temps que vous mettez, qui vous voyez...

    Quelle serait votre réaction si une loi vous obligeait dans la vie physique à sortir accompagné dun policier qui noterait tout ce que vous faites durant la journée, puis stockerait ces informations un an, pour éventuellement les utiliser plus tard: je pense que vous prendriez le législateur pour un fou.

    Je vous rassure: cest bel et bien ce qui est arrivé avec cette loi, sans que personne ne sémeuve de cette mesure.

    Lautre délire médiatique est de croire que les terroristes présumés prendront un abonnement chez Club-Internet en payant avec leur carte bleue personnelle, ou iront donner leurs coordonnées au cybercafé du coin avant de surfer.

    Que fait un terroriste numérique quand il veut dévaliser une banque virtuelle ou mettre au point un énorme complot avec son copain barbu à lautre bout du monde? Il fera comme dans la vie réelle: il essaiera demprunter, avec plus ou moins de succès, lidentité dautrui.

    Promenez-vous à la Défense à Paris, et branchez votre client Wifi, vous trouverez des tas de réseaux ouverts qui nattendent que vous pour surfer avec lidentité de lentreprise que vous infiltrerez sans, là non plus, aucune connaissance technique préalable.

    Il vous suffira de cliquer sur connecter pour pouvoir surfer avec lidentité dun autre: les données de connexion pourraient être conservées 20 ans que cela ne changerait rien.

    Il vous suffira ensuite de ne plus utiliser lordinateur qui a servi à votre méfait pour être totalement sorti daffaire au niveau numérique (au cas où ladresse MAC de votre carte réseau ait été loggée durant la manoeuvre): il sera alors strictement impossible quon puisse remonter à votre véritable identité numérique.

    Ce scénario est encore valable si notre terroriste veut utiliser Internet, il peut tout aussi bien refaire le 11 septembre autour dune bonne bière dans le troquet du coin. Sauf à mettre des mouchards dans chaque demi servi dans tous les bars français, il nous sera difficile dêtre au courant de limpensable avant quil narrive.

    Nous voyons bien encore une fois que la loi ne veut protéger que ce qui lintéresse, et que la protection de lindividu ne semble pas être le coeur de linitiative gouvernementale en la matiére.

    Lanonymat "généralisé et facile" sur Internet est un mythe entretenu pour justifier des réglementations qui nous feraient tous bondir si leurs équivalents étaient proposés dans la vie physique de tous les jours.

    Cette boulimie de réglementation liberticide montre quInternet fait peur, car il impose une menace asymétrique complètement intolérable aux yeux de ceux qui pensent quune liberté partagée est un danger pour leurs monopoles politiques et/ou économiques. Internet rétablit lindividu dans la plénitude de sa responsabilité, et le place en face du choix de certaines de ses dépendances.

    Cette gouvernance atomisée va à linverse des efforts dun pouvoir politique qui, par définition, impose une gouvernance centralisée dans les mains de personnalités adoubées pour pouvoir mener à bien une politique cohérente.

    Toute la lutte actuelle pour restreindre et contrôler encore plus nos activités sur Internet na quun seul objectif: celui de réduire notre capacité aux choix en essayant de nous convaincre que nos propres libertés nous mettent en danger.

    Or la réalité actuelle est tout autre: notre vie privée est moins bien protégée sur Internet que dans le monde physique. Cette vie privée nest pas garantie en particulier par un environnement juridique qui, à linverse, pousse chaque jour à en restreindre le périmètre.

    Sur Internet, lanonymat est une "exception" garantie pour quelques minorités technocrates.

    Alors que le droit à lanonymat sur Internet devrait être un cheval de bataille citoyen et vu comme un préalable nécessaire à toute vie démocratique et citoyenne au sein de cette nouvel agora, lacharnement juridique et médiatique de ces dernières années a transformé limage que nous avons nous-mêmes de notre propre vécu sur la toile, en nous faisant oublier les réalités techniques visibles quotidiennement par tous les acteurs du réseau.

    Pour aller plus loin:

    ------------------------------------------------------------------------------------
    Auteur: Pierre Jean Duvivier
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8668
    langue originale :  français
    Liste lumitoile
    Pour s'abonner à la liste envoyez un email à
    Lumitoile-abonnement@yahoogroupes.fr
    diffusion : http://lumiweb.org

    Vous pouvez diffuser ce message à condition que l'intégralité en soit conservée y compris ces quelques lignes.
    Pour envoyer des messages à diffuser, veuillez formater vos messages ainsi avec la source, les crédits de traduction éventuelle et ces lignes présentes encadrées par deux lignes de traits d'union, merci.
    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    1 commentaire
  •  Le projet de loi DADVSI n’est pas l’affaire d’une poignée d’informaticiens. Les DRM (Digital Rights Management, Mesures Techniques de Protection) qui sont prévues par la loi peuvent empêcher la lecture d’un simple CD audio sur une chaine hi fi non compatible.

    Tristan Nitot est un professionnel du logiciel libre. Il connait bien les problématiques du projet de loi DADVSI et des DRM.
    Depuis plusieurs années, il en suit l’évolution sur son blog :
    http://standblog.org/.

    Télécharger la video [avi|4mo]


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  • Société - Le parti de la majorité confirme avoir mené une campagne marketing en utilisant le système de liens sponsorisés Adwords de Google. Des mots-clés évoquant la situation de violence dans les banlieues pointent vers une pétition de soutien à Nicolas Sarkozy.

    En tapant «violence», «émeutes», «banlieue», «voitures brûlées», ou encore «racaille» dans le moteur de recherche de Google, nombre d'internautes ont eu, ce week-end, la surprise de voir apparaître un lien publicitaire pointant directement sur le site officiel de l'UMP. Plus précisément sur une pétition de soutien «à la politique de fermeté» de son président, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, face aux affrontements dans les banlieues.

    Marketing politique ou mauvaise blague d'internautes revanchards (et fortunés...) après la campagne d'e-mailing controversée réalisée par le parti de la majorité début octobre? Renseignements pris auprès de l'UMP, il s'agit effectivement d'une campagne orchestrée par le prestataire technique officiel de l'UMP, l'Enchanteur des nouveaux médias.

    Cette agence n'en est pas à son coup d'essai en matière de marketing internet. Lors de la précédente élection présidentielle, elle s'était illustrée en créant Gauchestory.com, un site pastiche du Loft de M6, qui mettait en scène avec humour les candidats de la gauche plurielle.

    «Depuis le début des émeutes, nous avons reçu beaucoup d'e-mails de soutien, et de nombreux élus ou des militants ont fait circuler au total dix-sept pétitions pour encourager Nicolas Sarkozy», explique àZDNet.fr une porte-parole du parti. «Nous avons donc demandé à notre prestataire technique de canaliser les demandes, de façon à ce que lorsque les internautes font des recherches sur l'UMP et sur les violences, ils tombent sur un texte [officiel]».

    3.000 signataires de la pétition en deux jours

    Le prestataire technique s'est donc tourné vers Google, et son système Adwords, qui permet d'enchérir sur certains mots-clés pour faire apparaître des liens sponsorisés lors des requêtes des internautes. «Nous avons acheté trois familles de mots-clés», confirme de son côté Arnaud Dassier, directeur de l'Enchanteur des nouveaux médias: «Des mots-clés politiques, d'autres qui ont trait à la personne de Nicolas Sarkozy, et enfin des mots-clés sur le thème des banlieues.»

    Sur ce dernier point, il s'agit d'une expérimentation qui a débuté ce week-end, explique-t-il, pour déterminer quel trafic ce genre de mots-clés pouvait amener sur la pétition. Et le résultat ne s'est pas fait attendre: «Nous avons des taux de clics bien supérieurs à la moyenne, avec des pointes à 10% ou 15% parfois», poursuit Arnaud Dassier. Lundi 7 novembre, en début d'après midi, plus de 12.000 personnes avaient atterri sur la pétition via ces liens, et 3.000 avaient rempli le formulaire.

    Pour le directeur de l'Enchanteur des nouveaux médias, il n'y a aucun problème éthique à utiliser ces registres sémantiques pour générer plus de trafic sur un site politique: «Ce sont des mots que les gens utilisent tous les jours, qu'ils lisent dans les journaux». D'ailleurs, la presse elle-même ne se prive pas d'utiliser des méthodes semblables, pointe-t-il: le Nouvel Obs apparaît lui aussi en lien sponsorisé lorsqu'on tape les mots-clés «banlieue» ou «cités».

    La campagne continue tant que les évènements dureront

    Arnaud Dassier réfute toutefois avoir sciemment posé une enchère sur un terme comme «racaille». Le prestataire désigne comme responsable le système Adwords de Google: pour chaque mot-clé, il propose une liste de synonymes ou de champs lexicaux voisins pour lesquels le lien sponsorisé apparaîtra également.

    «Nous avons nettoyé énormément ces propositions, dans lesquelles apparaissaient des termes bien pire que racaille, et nous n'avons jamais eu l'intention de laisser le mot-clé racaille passer», garantit-il. Pourtant, comme le montrent nos captures d'écran réalisées lundi matin (voir au bas de l'article), le lien sponsorisé de l'UMP apparaît bien lors d'une requête sur ce terme. En outre, nous avons effectué un test sur Adwords, au terme duquel il ressort que l'achat d'un mot clé (en l'occurence "racaille") ne peut s'effectuer que s'il est expressement sélectionné par l'annonceur.

    Contacté par ZDNet.fr, Google France n'a pas retourné nos appels.

    En cours de journée, le lien sponsorisé UMP ne s'affichait plus suite à la requête "racaille". Les autres liens ont également temporairement disparu en cours de journée: «Ils ont eu tellement de succès qu'ils ont fait exploser le système, il s'agit d'un problème technique», avance la porte-parole de l'UMP. Mais la campagne ne va pas s'arrêter pour autant, et les liens sponsorisés devraient réapparaître: «Elle se poursuivra tant que les évènements durent, tant que les Français sont inquiets et cherchent des informations sur ce sujet», assure Arnaud Dassier.

    Capture d'écran de Google avec le mot-clé «racaille»

    Capture d'écran de Google avec le mot-clé «voiture brulée»




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  • Ca vaut le coup de tympan , des speechs , des mélodies ; des ambiances sonores comme les appels et les bruits des rues de Tanger , le bruit d'un geiser , des nouvelles superflues de la capitale ...


    De quoi se détendre et voyager un peu , le son est de très très bonne qualité et les sons téléchargeables ( soumis aux CREATIVES COMMONS ) 

    Bonne écoute

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