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Décroissance
soutenable et sobriété heureuse
Nous ne pouvons pas
avoir des besoins sans limite sur une planète dont nous connaissons
les limites.
La décroissance soutenable
que je préconise, loin d'être une alternative régressive,
est un véritable progrès fondé sur le choix d'une
logique mettant enfin l'Humain et la Nature au centre de ses préoccupations
et l'économie, la science, la technique, ainsi que tous les
savoirs et savoir-faires, à leur service.
Idéologie du modèle
dominant
Epuisement et dissipation des ressources.
Dualité et compétitivité entre les êtres.
Privatisation de la terre nourricière.
Le temps c'est de l'argent. La Nature nous appartient...
La logique du Vivant
Renouvellement et pérennité
des ressources.
Echanges et complémentarité entre les Humains.
La terre nourricière reconnue comme Bien Commun.
Le temps c'est de la vie. Nous appartenons à la Terre...
Contrairement à un
système d'exclusion totalitaire de plus en plus concentrationnaire,
générateur de de dépendance et d'insatisfaction,
la décroissance soutenable ouvre un champ de créativité
à l'échelle humaine extraordinairement fertile fondé
sur la participation du plus grand nombre à la vie commune. Cela
doit passer fondamentalement par la relocalisation de l'économie.
Les territoires deviendraient alors autant de berceaux d'autonomies ouvertes
aux échanges avec le monde. Les avanteges escomptés seraient:
- une sécurité alimentaire
collective basée sur la réciprocité et les échanges
de proximité,
- la réduction de la dépendance par rapport aux monopoles
de production, de distribution et de transport,
- un enracinement individuel dans un milieu naturel régénéré
et entretenu,
- un mode de vie basé sur la complémentarité bénéfique
à tous et non la compétitivité destructrice; une
politique inspirée par les besoins et le vécu des citoyens
et non un principe arbitraire défini par la sauvegarde du profit
à tout prix,
- de nouveaux espaces de créativité et de bien-être,
un système collectif diversifié et convivial.
Cependant,
cette option n'aurait pas de chance de succès sans un comportement
individuel basé sur la modération et l'autolimitation.
La sobriété
requiert de l'enthousiasme. Elle est une attitude mentale issue de la
raison et une disponibilité issue du coeur, comme une éthique
de vie, source de satisfaction intérieure. Elle est le
contraire de la misère qu'elle nous invite à traquer sans
relâche, comme une tare inacceptable, pour lui substituer une harmonie
avec la Nature, une sobriété heureuse...
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L'appellation "bio" est une aberration, c'est mettre un terme scientifique sur le naturel, et c'est le marginaliser.
C'est ainsi comforter la bouffe pétrochimique ou transgénique dans la normalité.
L'appelation "bio" ne devrait même pas exister. En revanche, la malbouffe devrait ête étiquetée pétrochimique et/ou transgénique, irradiée, etc...
Le phénomène du "bio" a eu son rôle de prise de conscience, mais faut le dépasser, ou sinon, le "bio" sera une denrée de luxe que ne pourront se payer que les plus aisés, les mêmes d'ailleurs qui contribuent à la pollution des aliments, de l'eau et du reste en général.
Ce petit coup de gueule pour vous proposer donc de retirer le mot "bio" de votre langage, et le remplacer éventuellement par "naturel" ou tout autre terme évoquant la normalité ( d'où la similitude entre les expressions "c'est normal" et "c'est naturel" )
Ne perdont pas le vrai sens des mots, ces concepts définissent, et , de fait, crééent notre réalité. ( cf Novlang par G.Orwell )
bien à vous
Fanfan
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Les faucheurs qui s'attaquent aux champs d'OGM ne sont plus les seuls à
risquer des poursuites judiciaires. Les journalistes qui traitent ce
sujet peuvent aussi être inquiétés. Plusieurs journalistes de la
station France 3 Centre à Orléans font actuellement l'objet de ce qui
ressemble bien à une tentative d'intimidation de la part du Ministère
public.la suite ici :
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