• Xavier Niel a critiqué la façon dont les accords de l'Elysée, qui ont inspiré le projet de loi Création et Internet, ont été obtenus.
    Guillaume Deleurence, 01net., le 29/08/2008 à 16h40
     
     
    Questionné sur le projet de loi Création et Internet, qu'il avait déjà sèchement tancé dans Capital, Xavier Niel, le fondateur et actionnaire majoritaire de Free, a réitéré ses critiques à l'occasion de la présentation des résultats du premier semestre du groupe.
    « Cette loi n'est pas correcte », a-t-il souligné, car elle rogne les « libertés individuelles » et a été rédigée pour « rendre service à quelques artistes qui gagnent beaucoup d'argent ». Tout en reconnaissant quand même que « le piratage est un problème », Xavier Niel a indiqué sa préférence pour des systèmes du type « licence globale ».
    Le dirigeant a aussi prévenu que Free ne participerait pas - ni aujourd'hui ni demain » aux tests de filtrage des contenus prévus par les accords de l'Elysée, issus de la mission Olivennes, et qui figurent même dans le projet de loi. Un refus qui étonnera d'autant moins que Xavier Niel raconte avoir en fait « signé une feuille blanche ».

    Jamais de copie du texte...

    Selon lui, les accords de l'Elysée ont en effet été obtenus par Denis Olivennes d'une façon pour le moins tordue, qualifiée, avec ironie, de « méritoire ». Xaviel Niel raconte que les 46 signataires n'ont pas été vus tous ensemble par Denis Olivennes pour avoir lecture du texte et proposer telle ou telle modification. Et aucun n'a obtenu de copie du texte, comme l'expliquait l'article du Point en juin dernier.
    Le jour de la signature des accords, les 46 acteurs ont été invités à signer une feuille vierge, sans avoir le texte sous les yeux. Avec la promesse de l'avoir « dans l'après-midi ». Xaviel Niel précise que les signataires n'ont en fait découvert le texte que le soir, dans le communiqué de presse. Selon lui, chacun aurait alors constaté avoir signé un texte différent de ce qu'il attendait...
    Si la stratégie mise en place par Denis Olivennes peut choquer, on peut aussi s'étonner que les uns et les autres aient accepté de signer un document vierge, surtout dans un dossier aussi délicat.
    Maintenant que le mal est fait, Free dit vouloir s'en tenir aux seules dispositions de la future loi, en précisant que « rien ne sera fait sans la demande d'un juge ». Xavier Niel ne précise pas jusqu'où il est prêt à aller pour combattre ce texte, qui doit être étudié par le Parlement à l'automne.

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  • Exclusif PC INpact : Le gouvernement tente actuellement de faire signer d'ici le 10 juin par les FAI, les opérateurs de télécom et les prestataires (fournisseurs en ligne et éditeurs) une charte dite sur la « confiance en ligne ». Ce document, issu du ministère de l'Intérieur, est une petite bombe pour ces fournisseurs de tuyaux plus habitués à la neutralité de leur fonction. Il s'inscrit dans le cheminement de la charte sur les contenus odieux de 2004 et les travaux du forum des droits de l'Internet afin de construire un internet civilisé et sécurisé.

    C'est Nicolas Sarkozy alors ministre d'État, ministre de l'Intérieur et Philippe Bas, ministre délégué à la Famille, qui avaient décidé de confier à une commission collégiale la gestion d'un label « confiance en ligne ». Ce label, reposant sur une Charte, est depuis l'origine destiné à être attribué aux intermédiaires pour « renforcer la sécurité sur Internet, notamment pour mieux protéger les mineurs et lutter contre les escroqueries » (le communiqué de 2007, présenté par Franck Louvrier, aujourd'hui omniprésent conseiller pour la communication et la presse à la présidence de la République)

    S'ils signent, les grands acteurs du Web devront alors apporter tout leur concours et l'art technique pour nettoyer le web français. Morceaux choisis du document en cours de rédaction dont nous nous sommes procuré copie auprès d'un des destinataires, et qui a été soumis à l'avis des principaux intéressés :

    Sécurité informatique
    Auprès des utilisateurs, ceux-ci devront par exemple donner et mettre en avant toute une série d'informations sur les solutions de sécurité (virus, spyware, piratage de connexion, sécurisation wifi), le phishing, le spam, les escroqueries aux cartes bancaires, etc.

    Démarche pro active, filtrage de ports, etc.
    Mais cette mission de base s'enrichit d'autres fonctions nettement plus sensibles : les opérateurs et FAI devront ainsi « procéder à une démarche de veille active, sur les risques techniques émergents pour l'utilisateur ». Ils devront par ailleurs mettre en place « une démarche proactive de sécurisation des équipements par des mesures adaptées ».

    Le texte cite par exemple la suspension, la résiliation, mais encore le blocage de certains ports « auprès de clients mettant en jeu la sécurité du réseau ». Difficile d'oublier que ces questions de filtrage de ports se retrouvent aussi dans la bouche du SNEP. C'est l'introduction douce du filtrage de masse qui se dessine, un filtrage dont la responsabilité et l'initiative sont placées sur les épaules des intermédiaires par le gouvernement, et dont les limites exactes sont bien floues.

    Plus inquiétant : les opérateurs devront « préconfigurer les équipements fournis aux utilisateurs afin qu'ils atteignent un niveau de sécurité par défaut optimal selon l'état de l'art ». Bien entendu, cette « sécurité » par défaut peut s'envisager au profit de l'utilisateur, du réseau ou pourquoi pas d'intérêts très catégoriels puisque l'histoire nous a forgé à ce type de glissement facile.

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    Quotas d'envoi
    Par ailleurs, les opérateurs qui signeront ce texte destiné à faire d'internet un lieu sûr et aseptisé mettront en place une politique anti spam par des techniques de filtrage, mais encore par l'application de... quotas d'envoi (!) tout en participant activement au programme Signal Spam. Un programme qu'a soutenu financièrement le gouvernement à sa manière comme le révélait un rapport de Jean Dionis du Séjour (une seule personne aux manettes de cet outil de surveillance).

    Filtrage anti-mineur sur les sites pornos
    Le document comprend encore une avalanche d'obligations exigeant des comportements toujours pro-actifs contre les contenus dits préjudiciables (terme assez large pour partir de la pédophilie pour aller jusqu'au piratage, voir à ce titre cette actualité sur le lobbying de l'IFPI...). D'ailleurs pour les contenus pornographiques, les intermédiaires producteurs de contenus devront mettre en place un filtre anti-mineur sur tous les sites créés en France. Le choix technique n'est pas décrit.

    Suppression automatique des contenus "passifs"
    Le texte en ébauche indique aussi « la possibilité de prévoir contractuellement une modalité de suspension de la possibilité de publier, par des personnes autres que le créateur de l'espace, en l'absence de toute mise à jour, modification, intervention ou modération d'un contenu depuis trois mois ; ainsi que l'existence de mesures de suspension ou de suppression de l'espace ». Est-ce un droit à l'oubli automatique qui se dessine là ? Ou, plus vraisemblablement un moyen élégant de faire disparaitre des écrits, images, vidéos que l'on n'aura pas trouvés dans les trois mois de prescriptions des délits de presse ?

    Filtrage a priori des contenus sur les sites pour mineurs
    Ajoutons que les créateurs d'espace destinés aux mineurs devront impérativement contrôler les contenus postés a priori. On imagine assez facilement les effets d'une telle mesure sur Skyblog...

    Labellisation des contenus
    La Charte concoctée par le ministère de l'Intérieur dessine (page 2) également les premiers traits de la labellisation, qui permet de garantir la salubrité morale des données publiées en ligne. Les FAI et éditeurs devront là mettre une sorte de ligne d'appel d'urgence vers le ministère de l'Intérieur en cas de contenu ou comportement illicite.

    Signalement automatisé des infractions
    Les FAI, opérateurs et éditeurs en ligne devront volontairement signaler aux autorités les contenus et comportements interdits (racisme, haine raciale, crimes contre l'humanité, etc.) et les cas de pédophilie. Un comportement identique leur sera réclamé en cas de risque « immédiat pour la sécurité des personnes et des biens ». Un dispositif déjà annoncé à demi-mot par Alliot-Marie.

    Bien entendu, tout le monde condamnera la pédophilie, qui touche à l'humanité tout entière. Mais il faut se souvenir que dans les engagements Olivennes, les FAI ont à tester et éprouver dès 2008 des mesures de filtrage contre les atteintes aux droits d'auteur.

    Autant dire que ce qui sera validé pour lutter contre la pédophilie sera automatiquement réclamé des ayants droit. De fait, ce trou de souris  permet du même coup de remettre en cause les principes de responsabilité relative encadrés par la LCEN quant aux contenus véhiculés, pour transformer ces intermédiaires en futurs auxiliaires de police. On se souviendra des travaux menés sur ce terrain du côté du CSPLA, à la demande de Christine Albanel, elle-même. Sauf qu'en s'appuyant simplement sur les engagements des uns et des autres, cette Charte court-circuite le pouvoir législatif, pourtant plus à même de se pencher sur ces questions de société épineuses (voir à ce titre notre actualité).

    Baisse du formalisme des réquisitions judiciaires
    Enfin, le texte enfonce le clou : sans rougir, il demande aux FAI de s'efforcer de répondre avec le plus grand soin aux réquisitions et demandes officielles « non standards » et à apporter dans ce cas une première réponse (accusé de réception, indication du délai estimé de réponse à la demande, etc.).

    En clair, lorsqu'un ayant droit fera une demande directe d'identification d'IP à un FAI sans passer par la voie judiciaire, le bon FAI devra apporter toutes ses connaissances pour satisfaire ces demandes d'informations « officielles ». C'est une énième manifestation de la volonté de déconnecter le pouvoir judiciaire des contrôles de base sur les droits et liberté de chacun, en demandant aux FAI de ne pas respecter le Code de procédure civil ou pénal. 

    Des traces conservées docilement
    D'ailleurs, dans les derniers points de la Charte, le prestataire s'engagera à conserver à tour de bras toutes les adresses IP et autres données de connexion relative à du contenu un peu trop louche.

    Filtrage pédopornographique... et ensuite ?
    Précisons pour terminer que les FAI devront s'engager dans le filtrage le plus approprié des sites pédopornographiques. Le projet rejoint celui défendu par Nadine Morano, secrétaire d'État chargée de la Famille. Naturellement, cette demande intervient comme un test au regard de la loi Olivennes, comme nous l'exposions ci-dessus. Il est évident que les propriétaires de contenus (musique, cinéma) lorgneront de près ces mesures en cas d'efficacité. La lutte contre la pédopornographie peut facilement être un cheval de Troie qui cache d'autres mesures, en suscitant une vaste adhésion bien naturelle.

    C'est peu de le dire, les FAI ont accueilli avec une certaine tiédeur et retenue ce projet de Charte.

    Rédigée par <script type="text/javascript"><![CDATA[//><!]]></script>Marc Rees le vendredi 06 juin 2008 à 18h17 (83267 lectures)

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    Communiqué 22-04-08:
    Le ministère de l'intérieur doit renoncer au logiciel Ardoise
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    Le ministère de l'intérieur expérimente le logiciel Ardoise [1]
    permettant le fichage d'informations particulièrement surprenantes sur
    l'« Etat de la personne »: «Mineur en fugue », « handicapé », «
    personne
    âgée », « sans domicile fixe », « permanent syndical », « malade », «
    alcoolique », « usager de stupéfiant », « travesti », « homosexuel », «

    transsexuel », « personne se livrant à la prostitution », « personne
    atteinte de troubles psychologiques », ou encore « membre d'une secte
    »...

    L'appartenance à un syndicat, l'âge, la position sociale ou encore les
    préférences sexuelles, sont des informations qui n'ont rien à faire
    dans
    un fichier de police dans une démocratie.

    Ce logiciel dont le déploiement est prévu pour mai prochain, dans le
    cadre de la fusion des fichiers de police et gendarmerie nationales
    STIC
    et JUDEX grâce à l'application ARIANE (Application de Rapprochement,
    d'Identification et d'ANalyse pour les Enquêteurs) [2] est actuellement

    en cours de test au service central de la documentation criminelle de
    la
    police d'Ecully.

    Comme avec le FAR, le STIC et le JUDEX qui ont mis des années à être
    légalisés [3], l'Etat utilise ARDOISE de manière illégale; selon la
    CNIL, qui est chargée du contrôle de ces fichiers, « une telle
    application (...) ne peut être créée que par un décret en Conseil d'État
    pris après avis de la CNIL », et pour l'instant ce décret n'existe pas
    [4]. Ces fichiers comportent près de 25% d'erreurs [5]. De plus, une
    personne constatant une erreur dans sa fiche n'aurait même pas la
    possibilité de demander des corrections à la CNIL puisque la fiche
    n'est
    pas légale, pas recensée. Or, les STIC et JUDEX peuvent servir pendant
    le processus de recrutement dans certains emplois ou fonctions
    publiques
    ou privés [6].

    Le Syndicat National des Officiers de Police (SNOP) a dénoncé les
    fichages abusifs et disproportionnés qui se pratiquent de plus en plus
    :
    « Nous sommes scandalisés par ce logiciel, dont l'utilisation -en
    l'état- va à l'encontre des valeurs républicaines » [7]. Et pour David
    BARRAS, délégué syndical du SNOP, « Cette affaire est une catastrophe !

    Lors d'enquêtes à caractère sexuel, on peut demander à quelqu'un qui
    vient de se faire violer par exemple, si elle pratique la sodomie, pour

    faire des prélèvement de sperme dans son anus. Pourquoi poser la même
    question à une personne qui vient de se faire voler son scooter ! Dans
    le premier cas, la question est fondée. Dans le second, absolument pas
    !
    » [8]

    Pour Louis SCHWEITZER, président de la HALDE, « ces données (...)
    seraient
    susceptibles de constituer des discriminations dans le fonctionnement
    de
    service public de la Police entrant dans le champ de compétence de la
    haute autorité, si elles devaient servir de fondement à des décisions
    administratives défavorables aux intéressés. »

    Le Collectif contre l'homophobie a saisi la HALDE [9], la CNCDH et la
    CNIL afin de s'opposer à la mise en œuvre de ce logiciel : “Nous
    n'accepterons pas que Michèle Alliot-Marie autorise son utilisation,
    car
    il peut donner lieu à des dérives de sinistre mémoire” [10]. De
    nombreuses organisations dénoncent ce projet : SOS Homophobie,
    l'Inter-LGBT, Les Oubliés de la Mémoire, l'Union des Familles Laïques,
    plusieurs associations et syndicats de policiers tels que la FLAG
    (association des policiers gay et lesbiens), l'Alliance ou encore
    l'UNSA-Police. Pour FO-Cheminots, ARDOISE « franchit une limite
    inacceptable eu égard aux libertés individuelles. Ainsi sur ce fichier
    des cases à cocher indiquent les responsabilités syndicales éventuelles

    (”permanent syndical”), la qualité domiciliaire (”SDF”) et
    l'orientation
    sexuelle (”homosexuel”). Cette affaire nous rappelle d'autres fichiers
    plus physiques qui ont servis à des crimes d'Etat. C'est pourquoi,
    devant ce risque contre les libertés fondamentales, il est absolument
    indispensable de mettre ce projet aux oubliettes. » [11]

    Michèle ALLIOT-MARIE vient de faire savoir qu'elle souhaitait
    “réfléchir
    à la pertinence des critères retenus pour ce logiciel au regard des
    besoins d'enquêtes” et qu'il s'agirait de “corréler les besoins de la
    police et de la gendarmerie avec le respect des libertés
    individuelles”,
    mais aussi prendre en compte “les besoins opérationnels”.

    Pour Odebi, l'annonce de la simple “suspension” [12] de la mise en
    oeuvre de ce type d'outils de fichage policier n'est pas suffisante
    dans
    une démocratie.

    --
    La Ligue Odebi
    http://www.odebi.org


    [1] ARDOISE : Application de Recueil de la Documentation Opérationnelle

    et d'Informations Statistiques sur les Enquêtes

    [2] ARIANE :
    <http://www.neteco.com/66524-ariane-mutualise-les-fichiers-de-police-et-de-gendarmerie.html>

    [3] Les fichiers FAR, JUDEX, STIC illégaux :
    http://bigbrotherawards.eu.org/Gendarmerie-nationale.html

    [4] 15/04/2008, «Alex Türk, Président de la CNIL demande au ministère
    de
    l'Intérieur des précisions sur le logiciel Ardoise » :

    <http://www.cnil.fr/index.php?id=2423&news[uid]=538&cHash=48b6de727b>

    [5] « Fichage policier : 25% d'erreurs, mais que fait la police ? »
    http://www.bugbrother.com/article370.html

    [6] http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1604

    [7]
    <http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/04/14/K1Pea5HSh3m76/index.xml>

    [8]
    <http://www.lepost.fr/article/2008/04/15/1181479_un-officier-contre-le-nouveau-logiciel-de-fichage-c-est-une-catastrophe.html?xtor=RSS-30>

    [9] communiqué du Collectif contre l'homophobie :
    <http://www.france.qrd.org/actualites/article.php3?id_article=3364>

    Haute de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité
    :http://www.halde.fr

    [ 10 ]
    <http://www.lepoint.fr/actualites-societe/ardoise-ce-logiciel-de-police-que-certains-voudraient-effacer/920/0/238230>

    [ 11 ] 15/04/2008, FO-Cheminots : « Logiciel “ARDOISE” (police - sûreté

    - liberté) : un projet de fichage dangeureux pour les libertés
    citoyennes »

    <http://www.fo-cheminots.com/federation/actualite/logiciel-ardoise-police-surete-liberte-un-projet-fichage-dangeureux-pour-libertes-citoyennes-3339.html>

    [12] Alliot-Marie suspend l'expérimentation du fichier controversé
    Ardoise:
    <http://afp.google.com/article/ALeqM5ix6m_hxZ0MVZkJqouGPVHnk58B6A>
    ----------------------------------------------------------------------

    _______________________________________________
    Soutien mailing list
    Soutien@mailman.odebi.org
    http://mailman.odebi.org/mailman/listinfo/soutien


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  • http://www.marianne2.fr/Chine-LaGrandecensure-com_a85299.html?preaction=nl&id=2938566&idnl=25422&

    Le site Yahoo! présentant des émeutiers tibétains Le site Yahoo! présentant des émeutiers tibétains

    Outre les mesures prises par les autorités de Pékin, certains sites étrangers apportent leur soutien tacite à la politique répressive du régime. Ainsi en 2005 le cyber-dissident Shi Tao avait été arrêté puis condamné à 10 ans de prison suite à des informations transmises à la police chinoise par le site Yahoo ! qui investissait alors des sommes considérables en Chine et ne pouvait envisager de ne pas répondre aux requêtes du régime. N'ayant pas perdu ses réflexes, le 23 mars Yahoo ! Chine mettait en ligne sur sa page d'accueil un avis de recherche lancé par les autorités contre une vingtaine de Tibétains accusés d'avoir participé aux récentes émeutes. MSN Chine diffusait le même avis, mais à l'intérieur de son site. Le texte était accompagné des photos des Tibétains suspects. Sur les 24 Tibétains visés par cet avis de recherche, deux auraient déjà été arrêtés.


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  • KEEP MYSPACE OUT OF PUNK !!!


    Petite brochure à l'usage des égarés sur MySpace

    Brochure format PDF (76 ko)

    Format Image disponible également, pour insérer sur sites, forums...(684 Ko, qualité moyenne).


    Why MySpace sucks.... (English version)

    Warum MySpace zu boykottieren ist ...(German version)

    Por que o MySpace fede... (Portuguese version)

     

     

     


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